mardi 23 février 2016

2016/02/23 Bangkok 2ème jour (2)

LE GRAND PALAIS et le Bouddha d'émeraude.

Nous achetons une mangue découpée pour calmer notre soif. Nous continuons à pied et longeons très longtemps,les murailles blanches du palais royal, encore appelé Grand Palais.
Une vraie cohue, un monde fou, on se sent comme parqué, il,faut jouer des coudes. On fouille votre sac et on y accroche un nœud jaune pour dire que tout va bien, puis on vous laisse poireauter au guichet et là avant de payer vous réalisez que votre bermuda est trop court. Marie en avait un qui couvrait les genoux... D'autres femmes sont assises dans le parc, également interdites d'entrée. Des gens vont acheter des pantalons à 3 euros à l'extérieur pour pouvoir entrer. Comme nous en avons soupé de la foule, nous quittons l'endroit en nous promettant d'aller voir les images de ce palais sur un site internet. En regardant les shorts qui arrivent, nous n'osons pas les prévenir... Ils seront mangés à la même sauce que nous.
Sans regret, nous quittons l'endroit, et reprenons le bateau à l'embarcadère 8. Nous faisons un petit tour en amont de la rivière Chao Praya et prenons la navette qui redescend vers le quartier Chinois.

Taxis roses devant les murailles du Grand Palais

Parc du Grand Palais


LE MARCHÉ AUX FLEURS

L'embarcadère est surprenant, on dirait qu'il est réservé aux VIP, on est obligé de passer dans un couloir au plancher verni, bordé de boutiques de luxe. Et en sortant, on débouche sur une zone de stockage de légumes, un marché de gros ou des gens poussent de lourdes charges.  Sommes devant 
des stands de fruits et bientôt de fleurs. Nous découvrons avec ravissement ce marché qui est marquant par l'abondance et la variété de fleurs. Des orchidées à foison. Ça bosse dans tous les coins, les femmes assemblent minutieusement des colliers et des couronnes de fleurs, des gerbes, des 
bouquets de toute beauté..








REPAS LOCAL

Nous nous arrêtons pour une pause méridienne. Marie Claire trouve des toilettes publiques pour 3 bahts soit 1 centimes, mais il fallait vraiment ne pas avoir le choix pour y aller...
Nous avons jeté notre dévolu sur une petite gargote locale tenue par une dame âgée adorable qui a essayé de nous expliquer ce qu'elle mettait dans son wok. Finalement c'était très bon, elle avait fait une soupe avec des pâtes, du poulet, des herbes parfumées... , le tout pour un euro. Nous lui achetons aussi des bières. Nous la saluons et elle nous offre des grandes chips.
Dans ce petit restaurant, les autels dressés étaient bien en vue en hauteur. La vénération du bouddha 
est bien présente et bien vivante.



QUARTIER CHINOIS

Nous cherchons le quartier chinois et nous retrouvons dans un centre  commercial chinois genre Printemps et y buvons un bon café. Nous  quittons l'endroit climatisé pour la rue étouffante, longeons des boutiques indiennes, demandons plusieurs fois notre route et tombons sur une rue couverte très très longue bordée de stands et boutiques, style Foirfouille, du tissu, mais pas de première qualité. Les merceries étaient quant à elles très intéressantes. Le marchandage n'y est pas aisé. 
Étions nous au bon endroit ?


Mercerie au marché.



Nous longeons un canal cracra et descendons vers la rivière Chaopraya par une route où viennent juste d'être posés des trottoirs pavés (déjà encombrés par des triporteurs, des paquets,,,,)et des grilles d'écoulement. 
Nous voilà dans une cour où des véhicules de transport de fonds sont garés le long de bâtiments anciens, non restaurés qui mériteraient qu'on remette en valeur les beaux encadrements de fenêtres. Certains de ces bâtiments servent d'entrepôts pour le textile.... Vraisemblablement venu de Chine.




Retour à l'hôtel.

Nous passons sous un premier pont en pierre puis sous le pont métallique vert et arrivons bientôt à notre embarcadère. Retour vers le Central Pier d'où nous rejoindrons la station Saphan Taksin. BTS jusqu'à Mo Chit puis taxi. Là, sommes sidérées par le refus de taxis de nous emmener à note hôtel. Nous comprendrons plus tard. C'est l'heure de pointe et même les autoroutes sont saturées. Le,chauffeur qui consent à nous emmener pour 150 bahts nous demande aussi d'acquitter le péage d'autoroute. Une somme dérisoire...- pour nous- la sortie de l'autoroute est un pensum, il doit patienter, changer de file, forcer le passage..il nous laisse finalement de l'autre cité de la route, en face de l'université et il nous font monter suŕ la passerelle, au- dessus du trafic, encore une épreuve pour Marie Claire. 


Nous achetons de quoi manger dans la petite supérette des étudiants.  Nous avions acheté deux bières en ville pour ce soir, parce que sur le complexe universitaire, nous a-t-on expliqué, il est interdit de consommer de l'alcool...
Ouf, nous voilà dans notre chambre, les bruits de la ville sont loîn, et nous avons l'air conditionné...







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