De Luang Prabang à Paksé vers le Plateau des Bolovens

2016/02/08 envol vers le Sud du Laos

Au Laos, on se lève tôt, tout est réglé par le gong des temples. Vers six heures on entend ronronner les moteurs. La nuit tout est calme. Sauf peut être dans les endroits très touristiques.
Ce matin petit déjeuner sur la place en face de l'hôtel de ville, crêpes... Thé et café  le tout pour environ 4 euros. Il fait frais, environ 14°. Nous sommes dans l'hémisphère Nord et c'est l'hiver. Postons les cartes écrites à à la poste qui n'ouvre que vers 8 heures. Nombreux Distributeurs, certains refusent, certaines demandent des commissions fixes de 40000 kips sur les prélèvements.
Balade au petit marché pour trouver un étui pour le tableau de MC. Regrette d'avoir laissé l'appareil photo à l'hôtel. Étals de poissons, (poissons-chats de toutes les tailles) étals de viande, larves de guêpes, tapis de légumes colorés.
Dans la boutique d'artisanat proche de notre hôtel nous trouvons l'étui en bambou, mais il faut le désinfecter : notre petite bombe antiparasites sera utilisée pour la première fois.
Le chauffeur, époux de la propriétaire a des gants, un gros manteau. Il nous emmène à l'aéroport distant de 20 minutes de la ville pour 70000 kips. Beau véhicule, chauffé, confortable, rien que pour nous deux.
Aéroport désert, hall froid, il faut sortir les chaussettes du sac à dos avant de le donner, nous passons très vite vers le comptoir de l'enregistrement. Non, nous ne passons pas, le billet délivré par l'agence lao Airlines ne contient que mon nom écrit deux fois, d'abord en deux mots REB DALLEM, puis en attaché REBDALLEM mais celui de Marie Claire n'apparaît nulle part, sommes refoulées, devons aller dans un bureau où l'affaire se règle en 20 minutes. Pas de stress, voilà nous passons au contrôle, entrons dans la salle d'embarquement où nous prenons une boisson chaude et du chocolat. Des écrans avec des images sur le Laos défilent. On entend parler français dans toute la salle.

Beau petit zinc, service au top. En moins de deux heures sommes à Paksé. Survolons d'abord de hautes montagnes boisées, mais toujours non loin du Mékong. Ce qui surprend du ciel est la présence de pistes orange traversant toutes les régions, et le nombre de rivières qui affluent vers le Mékong. À l'atterrissage, paysages de rizières.

À l'aéroport, un guichet où il faut éviter de se faire arnaquer. On essaye de nous vendre un trajet pour Tad Fane pour 500.000 kips.
Mais nous ne nous laisserons pas avoir et ne demandons que le trajet vers la gare routière du sud pour 100 000 kips. Une belle distance faite dans un taxi confortable conduit par une femme. Grande
avenue, ville très impersonnelle. Elle nous dépose en nous disant que nous paierons plus cher. Et bien non, nous aurons un bus public pour Tad Fane à 50.000 kips à deux. Inédit : ils montent une moto dans le bus, les passagers doivent se faufiler entre la bécane et les sièges. On met 45 minutes pour arriver au km 38 Sam Peth. Au bord des routes maisons en pilotis, objets en bambou, puis zones de caféiers, avec des argamasses -zones de séchage de café- devant toutes les habitations. Nous descendons du bus et marchons encore une dizaine de minutes sur un chemin sablonneux entre des plantations de café. Installation à 15 h au Tad Fane Resort dans un bungalow bien aménagé au milieu d'une jungle luxuriante. Nous sommes devant les cascades les plus impressionnantes du Laos. Gorges de 120 m de profond. Il fait frais, sommes à 1300 m d'altitude.